Une cicatrice apparaît de façon plus ou moins marquée selon le processus de cicatrisation en lui-même, mais aussi selon les soins qui lui sont apportés.
Si la trace de l’opération est jugée inélégante par le patient à l’issue de la cicatrisation, il peut recourir à la médecine esthétique.
Évolution et soins des cicatrices
La cicatrisation débute dès la suture de l’incision pratiquée par le chirurgien.
Le sang coagule et supprime le saignement.
Puis, l’organisme relance la production de fibres de collagène pendant une quinzaine de jours.
Enfin, le réseau de fibre s’épaissit.
Sur cette période, il peut être constaté l’apparition de rougeurs et de démangeaisons.
C’est chose normale : l’organisme répare les tissus tout en mobilisant une réponse immunitaire afin de prévenir les infections.
Il faut compter six mois à un an pour que l’épiderme et le derme retrouvent un aspect normal.
La cicatrice apparaît alors souple, avec une légère coloration rosée.
Il est crucial de prendre soin de cette zone pendant toute la période de guérison.
La gaine de contention est conservée pendant les deux premiers mois.
Les croûtes ne doivent pas être grattées, et sont protégées avec des pansements gras.
La peau doit rester hydratée avec des crèmes spécifiques. Évitez le tabac ainsi que l’exposition au soleil.
Le sport est à proscrire pendant le premier mois de récupération.
Si la cicatrice postopératoire n’est pas agréable à voir malgré tout le soin apporté pendant la guérison, des interventions esthétiques peuvent être envisagées.
Interventions esthétiques
Des complications peuvent survenir dans le cadre de la cicatrisation.
Les plus communes sont les cicatrices hypertrophiques et les cicatrices chéloïdes.
Elles peuvent être comparées à une sur-cicatrisation : l’organisme à produit à l’excès des tissus cicatriciels, qui forment une boursouflure, colorée ou non, très visible et peu esthétique.
Ces phénomènes affectent particulièrement les personnes ayant une carnation foncée.
Si la complication est faiblement étendue, un traitement au laser peut être proposé au patient.
Cette intervention non invasive utilise la lumière pulsée, abrasive pour le derme.
Dans les cas extrêmes, une révision chirurgicale de la cicatrice est également possible.
Le chirurgien décide alors d’opter pour la plastie locale (la cicatrice est recouverte d’un morceau de peau) ou l’exérèse (la cicatrice est enlevée).