C’est un traitement de type médical pour supprimer une partie des couches cutanées afin qu’elles se régénèrent naturellement (to peel : peler).
Le procédé peut être en théorie physique (peeling physique ou abrasion) ou chimique (peeling chimique), mais en pratique, c’est un peeling chimique quand rien n’est précisé.
L’effet d’un peeling chimique dépend de l’acide choisi et de la durée d’action. Pour stopper son action, on le neutralise en fin d’action.
Les différentes couches de la peau
La peau s’organise en deux couches superposées, avec dessous l’hypoderme graisseux.
L’épiderme (environ 1 mm) apparaît comme la couche superficielle de la peau, sans vaisseaux. Il comprend 5 à 9 couches cellulaires formées de kératinocytes.
La couche proche du derme s’appelle assise germinative, avec des cellules en mitose qui renouvellent l’épiderme.
On a à l’opposé les cellules mortes (cornéocytes) qui se « soudent » en une couche cornée morte, rugueuse, parfois épaisse.
Le derme, riche en vaisseaux et plus épais, supporte et nourrit l’épiderme.
Il comprend un gel ou substance fondamentale (acide hyaluronique) des fibres (élastine, collagène) et des cellules de synthèse (fibroblastes).
Il procure à la peau hydratation, fermeté, souplesse, tonicité, élasticité…
Les différents types de peelings
Selon les couches cutanées éliminées, les peelings se classent en 3 catégories.
- Les peelings superficiels touchent l’épiderme superficiel.
- Les peelings moyens ciblent tout l’épiderme, jusqu’à la jonction avec le derme superficiel, près de la couche basale.
- Les peelings profonds atteignent, en plus de l’épiderme, le début du derme superficiel et le derme profond.
Plus le peeling va agir en profondeur, plus son résultat est net… mais plus des effets secondaires (rougeurs, cloques, desquamation…) sont importants.
Un peeling profond implique donc une éviction sociale longue.