Le Botox® est la marque déposée d’une toxine botulique A, cause du botulisme, une maladie due à Clostridium botulinum.
Cette toxine fut isolée dès 1946, mais c’est dans les années 1970 que le Dr Jean Carruthers, ophtalmologiste, l’utilisa pour corriger des strabismes liés à une hyper-contraction des muscles.
Le résultat fonctionnait parfaitement mais il s’aperçut d’un second effet : ses patients rajeunissaient.
C’est ainsi qu’on développa le Botox visage en médecine esthétique, faisant de la toxine botulique le premier médicament au monde reconnu comme anti rides en 2002.
Les rides constituent l’un des signes de vieillissement du visage les plus visibles. Leur formation dépend de deux grandes causes :
Les rides statiques
Elles se forment car les tissus sous l’épiderme perdent leur volume, d’où un creux (sillon nasogénien) où l’épiderme « tombe ».
Les rides d’expression
Elles apparaissent car la peau et l’enveloppe des muscles peauciers (SMAS système musculo aponévrotique superficiel), perdent leur élasticité et ne reprennent plus leur forme après la contraction, laissant un pli persistant.
La toxine botulique fonctionne en se fixant sur les récepteurs d’acétylcholine, un médiateur de la synapse qui donne au muscle l’ordre de se contracter envoyé par le nerf.
Le Botox est une neurotoxine qui paralyse le muscle en le relâchant et en l’empêchant de se contracter.
On parle alors d’effet myorelaxant.
Ce relâchement musculaire entraîne celui de la peau et la ride s’en va.
Le Botox n’aura donc pas cette action anti-rides lissante sur les rides statiques.
Il cible uniquement les muscles de la peau responsables de nos expressions et donc des rides d’expression.