La graisse injectée dans la poitrine est de la graisse prélevée dans une autre partie du corps de la patiente. C’est le double effet du lipofilling : augmenter la taille des seins et affiner la silhouette, en prélevant de la graisse sur des amas graisseux de la patiente souhaitant réaliser une lipostructure mammaire.
Et pour prélever la graisse au niveau de l’abdomen, des genoux ou des cuisses, le praticien va faire appel à la liposuccion, ou lipoaspiration. Le plus souvent, cette liposuccion s’effectue au niveau de la culotte de cheval ou du ventre.
Il réalise des fines incisions aux plis naturels de la peau, avant d’insérer des petites canules à bout arrondi et non tranchant, directement dans la zone présentant un excès de graisse à réinjecter dans la poitrine. Cette graisse sera aspirée par une machine de liposuccion.
La graisse prélevée ne pourra être réinjectée en l’état. Elle doit être traitée et affinée. Pour cela, le praticien va laver, nettoyer la graisse, la passer au tamis et enlever toutes les cellules graisseuses les plus fibreuses, de manière à fluidifier la graisse injectable. Une graisse plus fine permet de réaliser un lipofilling plus précis.
Cette graisse est ensuite centrifugée, puis répartie de manière homogène dans les seins. Pour cela, le chirurgien utilise de fines canules.
Quelle que soit la demande du patient, le praticien n’injecte pas plus de 200 à 250 centimètres cubes de graisse par sein. Cette limitation permet d’optimiser les chances de réussite de la greffe.
En fin d'intervention, le chirurgien referme les incisions avec du fil résorbable et pose un pansement et un soutien-gorge de contention.