L’hyperhidrose axillaire a été l’une des plus étudiées pour le traitement de la transpiration par injection de toxine botulique. Elle est décidée quand le patient souffre d’un point de vue social de cette transpiration.
La dose optimale en termes d’efficacité et d’innocuité est 50 U de Botox par aisselle, à répartir parfois en 30 points espacés de 15/20 mm.
Votre médecin de la Clinique de Chirurgie Esthétique de Champs Elysées réalise les injections pour permettre une diffusion de la toxine recouvrant par chevauchement toute la surface de la zone à traiter.
Pour obtenir environ 1,5 U par site d’injection, votre médecin dilue souvent l’ampoule de Botox et l’injecte entre le derme profond et le derme moyen.
Quand le médecin suspecte une sécrétion axillaire très localisée, ce qui est rare, il peut réaliser un test de Minor avec un dérivé iodé et de l’amidon, pour voir les parties hyper-sécrétrices. Le but alors est juste de diminuer le nombre d’injections si elles ne sont pas toutes nécessaires.
L’effet sur la transpiration apparaît au bout de 4 à 10 jours et dure 6 mois. Il existe parfois des patients où l’effet est bien plus long, d’où une injection tous les 8 à 12 mois chez ces derniers. On estime la réduction de la transpiration de l’ordre de 80 %.
Pour les patients souhaitant un résultat définitif, la médecine esthétique propose une autre solution sans chirurgie, la destruction des glandes eccrines par la chaleur d’ondes porteuses d’énergie du dispositif Miradry.
La thermolyse va détruire par la chaleur environ 80 % des glandes avec les poils annexés, le plus souvent en une seule séance.
Cette destruction est définitive, car les glandes sudorales ne peuvent pas se régénérer et elle s’accompagne d’une épilation quasi-définitive des aisselles.