Transpiration excessive des aisselles

Dans cet article :
Causes
Symptômes
Solutions

Une grosse tache de transpiration sous les aisselles entraîne toujours un moment de gêne et de malaise. Mais lorsque le patient souffre d’une transpiration excessive des aisselles ou hyperhidrose, avec en permanence des auréoles sur la chemise ou le chemisier, cette gêne peut vite se transformer en complexe avec du repli sur soi, tant la transpiration et les mauvaises odeurs qui vont avec altèrent le lien social.

La médecine esthétique a une réponse simple, l’injection de toxine botulique (réversible) ou la technologie Miradry (définitive)

Les causes de la transpiration excessive des dessous de bras

L’hyperhidrose axillaire est une transpiration excessive due à la sécrétion des glandes sudoripares se trouvant sous les bras.

Essentielles dans le processus de thermorégulation, les glandes sudoripares aident l’organisme à éliminer la chaleur.

Cette sécrétion est contrôlée par le système nerveux autonome qui gère le stress, le système sympathique.

Toutefois, le dernier neuromédiateur intervenant pour déclencher la sécrétion est l’acétylcholine, et non pas l’adrénaline le médiateur habituel du SNA sympathique.

D’un point de vue histologique, il existe deux types de glandes sudorales :

  • Les glandes sudoripares eccrines libèrent une sueur sans odeur marquée, faite d’eau, d’acide lactique et de sels minéraux.
  • Les glandes sudoripares apocrines sont celles qu’on retrouve pour les aisselles. On les retrouve aussi en région pubienne. Leur sueur est plus épaisse avec de l’ammoniac, de l’urée, des phéromones… Cette sécrétion est marquée avec cette odeur corporelle dite sui generis.

Ces glandes sudorales axillaires ne représentent que 2 % des 4 millions des glandes sudoripares de notre corps.

Apparaissant le plus souvent à l’adolescence et diminuant vers 40 ans, l’hyperhidrose a probablement une origine génétique, mal connue : on parle d’hyperhidrose essentielle ou idiopathique.

Les symptômes de l’hyperhidrose axillaire

Le symptôme est connu de tous, c’est la fameuse tache de transpiration sous les aisselles visible sur la chemise ou le chemisier.

Dans le cas d’une hyperhidrose, elle est très fréquente, hors période de chaleur ou d’effort. Elle est accentuée par le stress.

Les complications sont de deux ordres et liées aux proliférations de microorganismes dans cet écosystème humide, peu aéré, et chaud :

  • dermite des aisselles, avec très souvent la possibilité de mycoses et d’irritations ;
  • odeurs malodorantes, connues sous le nom de bromidrose, provenant de la prolifération bactérienne qui dégrade certains composés de la sueur, comme l’urée qui donne de l’ammoniac.

S’ensuivent complexes, gènes et parfois isolement social et repli physique.

Les solutions pour ne plus transpirer des aisselles

L’hyperhidrose axillaire a été l’une des plus étudiées pour le traitement de la transpiration par injection de toxine botulique. Elle est décidée quand le patient souffre d’un point de vue social de cette transpiration.

La dose optimale en termes d’efficacité et d’innocuité est 50 U de Botox par aisselle, à répartir parfois en 30 points espacés de 15/20 mm.

Votre médecin de la Clinique de Chirurgie Esthétique de Champs Elysées réalise les injections pour permettre une diffusion de la toxine recouvrant par chevauchement toute la surface de la zone à traiter.

Pour obtenir environ 1,5 U par site d’injection, votre médecin dilue souvent l’ampoule de Botox et l’injecte entre le derme profond et le derme moyen.

Quand le médecin suspecte une sécrétion axillaire très localisée, ce qui est rare, il peut réaliser un test de Minor avec un dérivé iodé et de l’amidon, pour voir les parties hyper-sécrétrices. Le but alors est juste de diminuer le nombre d’injections si elles ne sont pas toutes nécessaires.

L’effet sur la transpiration apparaît au bout de 4 à 10 jours et dure 6 mois. Il existe parfois des patients où l’effet est bien plus long, d’où une injection tous les 8 à 12 mois chez ces derniers. On estime la réduction de la transpiration de l’ordre de 80 %.

Pour les patients souhaitant un résultat définitif, la médecine esthétique propose une autre solution sans chirurgie, la destruction des glandes eccrines par la chaleur d’ondes porteuses d’énergie du dispositif Miradry.

La thermolyse va détruire par la chaleur environ 80 % des glandes avec les poils annexés, le plus souvent en une seule séance.

Cette destruction est définitive, car les glandes sudorales ne peuvent pas se régénérer et elle s’accompagne d’une épilation quasi-définitive des aisselles.

Prendre RDV pour traiter la transpiration excessive

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