Même si elles portent un nom différent, ces deux opérations ont tout de même des points communs. Nous vous proposons un rapide aperçu de ce qui les distingue et de ce qui les rassemble.
Les points communs
FUE et DHI sont des opérations médicales visant à densifier ou à rénover l’implantation capillaire du patient. Elles sont toutes les deux réalisées sous anesthésie locale, par des chirurgiens experts de la greffe de cheveux.
Ces deux méthodes se différencient par les outils utilisés et l’étape du processus de greffe de cheveux à laquelle elles interviennent.
La méthode FUE
Cette appellation nous place du côté de l’acte d’extraction. Ici, le chirurgien utilise un « punch ». Ce dispositif en forme de seringue permet d’extraire les follicules capillaires un par un. Les unités folliculaires ainsi prélevées sont ensuite analysées visuellement pour considérer la qualité. Celles dont le bulbe contient peu de cheveux sont écartées.
Puis, les greffons sont implantés sur la zone receveuse à l’aide d’une aiguille. Telle une chirurgie à l’échelle microscopique, les micro-fentes pratiquées évitent les lourdes conséquences d’une chirurgie classique.
La technique DHI
La DHI caractérise une méthode d’implantation : ici, l’équipe médicale a recours à un stylo implanteur « Choï ». Cet outil est muni d’une pointe biseautée et d’un piston. Celle-ci évite au chirurgien de réaliser une micro-fente avant l’implantation. Le greffon est directement injecté dans le cuir chevelu. Cette pratique a pour effet de générer moins de tissu cicatriciel postopératoire.
Même si elle semble idéale, la technique DHI n’est pas prescrite pour tous les types d’alopécie. Vous vous demandez si vous pouvez y prétendre ? Alors, voyons ensemble qui peut en bénéficier.