Avant, pendant et après l’opération : chaque étape du processus de greffe de cheveux peut être le facteur d’un rendu non conforme aux attentes du patient.
Voici un tour d’horizon des critères sur lesquels porter votre vigilance.
Avant l’intervention
Tout acte médical nécessite un diagnostic effectué par un médecin spécialiste.
Il en va de même pour les greffes de cheveux, quelle que soit la méthode.
Si l’examen clinique du cuir chevelu est incomplet, cela conduit à une appréciation erronée de la stratégie de soins à mettre en œuvre.
De même, le chirurgien doit tenir compte de l’état de santé de la personne et de ses antécédents familiaux en matière de chute de cheveux.
En jaugeant finement le nombre d’unités folliculaires pouvant être utilisées pour la restauration capillaire, le médecin fournira un service de haute qualité.
Côté patient, la phase préopératoire est capitale.
Que faire pour optimiser le taux de réussite ?
Adopter une bonne hygiène de vie en arrêtant le tabac 15 jours avant est un bon début.
Assurer une préparation à base de massage de la zone receveuse ou de traitement de stimulation a aussi son importance.
Pendant l’opération
Le succès de l’opération est basé sur l’expérience et la dextérité de l’équipe médicale qui la conduit.
Une manipulation non professionnelle des follicules pileux conduit à une extraction ratée des bulbes.
La reprise des greffons s’en trouvera alors compromise.
C’est la même chose si la préservation des greffons est insuffisante.
Une fois extraits, ils ne peuvent rester à l’air libre et doivent être plongés dans une solution saline de conservation.
Seul le savoir-faire technique de ceux qui opèrent vous préserve d’un rendu jugé inesthétique.
La phase postopératoire
Dans le meilleur des mondes, les résultats de l’intervention seraient immédiatement visibles.
Mais il est important de faire preuve de patience.
En effet, 12 à 15 mois sont nécessaires avant de pouvoir constater les résultats définitifs et permanents.
Dormir semi-assis ou ne pas gratter les croûtes.
Ces recommandations font partie du protocole de cicatrisation.
Le non-respect de ces conseils est susceptible d’empêcher la reprise parfaite des greffons.