Obésité : quelle prise en charge pour vraiment perdre du poids ?

Dernière mise à jour 30/03/2023
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14/11/2024
Le tatouage est une pratique qui s’est démocratisée depuis plusieurs années déjà. Cependant, l’explosion du nombre de tatouages va de pair avec l’augmentation des regrets éprouvés. D’après un sondage récent, environ 19% des personnes tatouées ont déjà pensé à faire effacer leur tatouage. En décembre 2014, le fabricant d’appareils médicaux esthétiques Syneron Candela a voulu en savoir plus et a mené un sondage en ligne auprès de 30 697 adultes aux Etats-Unis. Qui fait un tatouage ? Parmi les...
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14/11/2024
Nous connaissons tous quelqu’un qui a fait un tatouage sur un coup de tête lors de son séjour en vacances ou suite à un pari entre amis. Nous rencontrons régulièrement deux catégories de personnes : ceux qui regrettent de l’avoir fait et ceux qui ont des tatouages qui ont mal vieilli au cours des années. En France, une personne sur cinq est tatouée. Seulement, un tatouage n’est pas un acte anodin, il doit être réfléchi car dans l’absolu il est gravé sur votre corps à vie. Il faut savoir qu...
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14/11/2024
Il y a de plus en plus de personnes de tous âges et de tous milieux qui se font tatouer. Si la plupart ne regrettent pas leur tatouage et le gardent à vie, d’autres souhaitent revenir en arrière et retrouver une peau intacte. Les femmes se demandent souvent si un traitement de détatouage au laser peut se faire pendant la grossesse et/ou la période d’allaitement. Faisons le point sur les bonnes pratiques.
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La Journée mondiale de l’obésité est célébrée dans le monde entier le 4 mars dans le but de promouvoir des solutions pratiques pour mettre fin à l’épidémie mondiale de l’obésité.

La France compte 7 millions de personnes en situation d'obésité. Cela représente 15% de la population contre 8,5 en 1977. Un enfant sur six souffre d'obésité. D'ici quinze ans, 28% des femmes et 24% des hommes pourraient souffrir d'obésité, soit un quart des Français.

L’obésité est une maladie chronique

L'obésité est reconnue par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme une maladie chronique depuis 1977. Elle se définit comme un excès de masse grasse et se calcule avec l'indice de masse corporelle (IMC) qui divise le poids par la taille au carré. Un résultat supérieur à 25 est synonyme de surpoids, un chiffre supérieur à 30 est synonyme d'obésité.

La prise en compte du tour de taille et de la répartition de la masse grasse dans le corps est également importante pour cibler les complications qu'elle peut entraîner. Car l’obésité est une maladie meurtrière. Elle tue chaque année 180 000 personnes en France, principalement à cause des comorbidités que sont l'hypertension, les troubles cardiovasculaires, le diabète ou encore l'apnée du sommeil.

Et le virus du Covid-19 a mis tragiquement cette maladie en lumière puisque 47% des personnes en réanimation et 40% des personnes décédés étaient en situation d’obésité.

Mais au-delà de la santé, les personnes obèses souffrent avant d'une incompréhension de la part des autres et 40% des obèses sont d’ailleurs victimes de discriminations au quotidien. Accusées d'être paresseux, de manger trop et fustigées pour leur manque de volonté, la « grossophobie » est omniprésente dans le milieu scolaire, le monde du travail – comme Rayane qui risquait de perdre son travail à cause de son poids – et l'espace public. Elles peuvent également développer des troubles psychologiques allant jusqu’à la désocialisation ou la dépression.

Comment agir contre l’obésité ?

La suralimentation et le manque d'activités physiques ne sont pas les principales causes de l'obésité. Les principaux facteurs déclenchants de la maladie sont multifactoriels : les gènes, les souffrances psychologiques, la prise de médicaments, les modifications biologiques et endocriniennes, les dérèglements hormonaux et les troubles du sommeil.

70% à 80% de l’IMC est déterminé par les gènes. Le poids a plus à voir avec la génétique et ce à quoi nous sommes exposés dans l'utérus maternel qu'à des choix individuels d'exercice ou de nourriture. Si vous êtes porteurs de certains gènes, le risque de développer une obésité sévère est 15 fois supérieur à celui de quelqu'un sans ces gènes.

La bonne nouvelle, c’est que 20% à 30% de notre poids sont influencés par des facteurs environnementaux. On va donc pouvoir agir sur ces facteurs « épigénétiques » pour enclencher une perte de poids.

Aujourd’hui, pour perdre du poids, on n’a pas d’autre moyen que la restriction alimentaire : manger moins que ce qu’on mangeait avant. On peut aussi augmenter son activité physique pour dépenser plus de calories, mais l’effet est assez marginal.

Les régimes alimentaires

Les régimes restrictifs ont un effet à court terme mais ils entraînent sur le long terme un effet yoyo en raison d’un dérèglement du métabolisme de base. Les études montrent que 80% des personnes qui perdent 5% de leur poids les reprennent dans les 5 ans qui suivent.

La chirurgie bariatrique

Quand la diététique échoue, la chirurgie de l'obésité peut prendre le relais. Le principe est simple : On réduit la taille de l’estomac pour diminuer la sensation de faim et de facto manger moins.

Les techniques les plus pratiquées sont :

  • La sleeve ou gastrectomie qui retire une partie de l'estomac.
  • Le bypass qui réduit la taille de l'estomac.
  • L'anneau gastrique qui modifie la forme de l'estomac.

Ce sont toutefois des opérations assez lourdes qui comportent des risques et peuvent entraîner des complications sévères.

Le ballon gastrique Allurion sans chirurgie

Allurion a développé une technique de ballon gastrique sans chirurgie. Allurion convient pour les personnes qui ont un IMC compris entre 27 et 40.

Les personnes qui souffrent d’obésité modérée ou sévère peuvent donc en bénéficier. Par contre, pour les personnes en situation d’obésité sévère, la seule solution reste la chirurgie bariatrique.

Le patient avale une capsule. Dès que celle-ci est bien positionnée dans l’estomac, on la remplit avec 550 millilitres d’eau et elle se transforme en ballon. La taille de l’estomac est réduite et le patient mange en plus petites quantités.

Pendant les 4 mois de la pose du ballon, le patient bénéficie d’un programme alimentaire qui lui apprendra à manger équilibré sans se priver pour éviter un rebond yoyo dans le futur. Grâce à Allurion et au suivi de la diététicienne, les patients perdent entre 20 et 50 % de leur surpoids.

Après 16 semaines, une petite valve s’ouvre permettant au ballon de se vider. Le ballon sera ensuite expulsé via le tube digestif.

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