Je m'appelle Estelle, j'ai 32 ans et je travaille dans le domaine du champagne à Reims. Après l'allaitement de ma petite dernière, qui a été particulièrement difficile, j'ai dû souffert d’un abcès mammaire. Cette complication a nécessité une intervention chirurgicale qui a laissé mon sein déformé.
Comment savoir si l'on a une gynécomastie ?
Découvrez les symptômes qui différencient une gynécomastie glandulaire d'une gynécomastie graisseuse
à la une
19/03/2025
Estelle & Mia® : J’ai surmonté le traumatisme de mon abcès mammaire
18/03/2025
6 idées reçues sur les implants Mia®
La technique Mia®, récente dans le domaine de la chirurgie mammaire, suscite de nombreuses interrogations et donne lieu à des informations parfois erronées. Dans cet article, nous allons déconstruire six idées reçues courantes à leur sujet afin de permettre aux patientes de prendre une décision éclairée, basée sur des données fiables et validées scientifiquement.
Par
Dr
Benjamin
Sarfati
18/03/2025
Sophie & Mia® : Je me sens plus féminine et plus épanouie
Je m’appelle Sophie, j’ai 39 ans, je suis notaire et je vis à Saint-Quentin, dans l’Aisne. Depuis toujours, j’accorde une grande importance à mon image. Dans mon métier, c’est crucial : je suis constamment en contact avec des clients qui me regardent attentivement lorsque je leur parle. Pour me sentir à l’aise sous leurs regards, j'ai besoin d’avoir une apparence qui me donne confiance en moi.
Vous aimerez aussi
17/02/2025
Quelle est la durée de vie d'un implant mammaire ?
Les femmes qui ont recours à une augmentation mammaire le savent bien : Les prothèses mammaires ne sont pas éternelles et devront être changées régulièrement pour conserver leur intégrité. Comme tout objet, les implants mammaires s’usent avec le temps, deviennent plus fragiles, ce qui entraînent un risque de rupture. Mais quand faut-il les remplacer ? Faut-il le faire de façon automatique après un certain nombre d’années ou bien devez-vous attendre qu’un problème se manifeste ? Nous faisons le...
17/02/2025
L’augmentation mammaire composite : De quoi s’agit-il ?
L’augmentation mammaire est une intervention de chirurgie mammaire fréquemment demandée par les patientes qui souhaitent obtenir une poitrine plus volumineuse. Quelles que soient les raisons de cette demande, plusieurs techniques sont à même de répondre à ce besoin. L’augmentation mammaire par injection de graisse combinée à la pose de prothèses est l’une d’entre elles : on parle alors d’augmentation mammaire composite. Qu’est-ce que l’augmentation mammaire ? Il s’agit d’une opération de...
17/02/2025
Montée de lait et implants mammaires
De nombreuses femmes se font poser des implants mammaires sans nécessairement penser à une possible grossesse dans le futur. Lorsque le premier bébé s’annonce, de nombreuses interrogations apparaissent. Si j’ai des prothèses, aurais-je une montée de lait normale ? Pourrais-je allaiter mon enfant sans problème ? Découvrez les réponses de nos spécialistes.
Le développement exagéré des seins chez l'homme est une pathologie fréquente et touche de 40 % à 60 % des hommes de manière passagère ou permanente et à des degrés divers. Mais avoir des seins visibles chez un homme dont la poitrine est censée épouser le muscle pectoral provoque un mal-être à ne pas sous-estimer car elle porte atteinte aux représentations du corps masculin et à l’image qu’il peut se faire de la virilité.
Heureusement, cette pathologie peut tout être facilement corrigée à condition de faire le bon diagnostic.
Dans cet article :
Qu’est-ce qu’une gynécomastie ?
La gynécomastie correspond à un développement exagéré de la glande mammaire chez l’homme, pouvant toucher un seul sein ou les deux seins. La production d'oestrogène (hormone féminine) dépasse celle de la testostérone (hormone masculine), ce qui se traduit par une augmentation du volume de la poitrine.
Un déséquilibre hormonal
Une glande mammaire est toujours présente chez l’homme, sous la forme d’un simple bourgeon mammaire. A chaque fois qu’il y a un déséquilibre hormonal, elle devient plus dense.
Il y a trois pics de modification des hormones chez l’homme : A la naissance, à la puberté et à l'âge mûr.
A la naissance, 60% à 90% des bébés garçons présentent une gynécomastie, résultant du transfert d’œstrogènes de la mère vers le sang du fœtus, via le placenta. Cette gynécomastie du nouveau-né disparaît en général spontanément dès les premiers mois de la vie.
A la puberté, 50% à 70% des adolescents de 14 ans sont touchés une gynécomastie dont la cause est incertaine : Production retardée de testostérone par rapport à celle des œstrogènes au début de la puberté, augmentation transitoire de l’activité de l’aromatase et/ou sensibilité augmentée aux œstrogènes. La gynécomastie de la puberté régresse généralement de manière spontanée entre six mois et deux ans, mais sa persistance après dix-sept ans représente une cause fréquente de gynécomastie chez 10% d’hommes adultes.
A l’âge mûr, plus de 50% des hommes de 50 ans et plus ont une gynécomastie provoquée par l’augmentation de la masse grasse au dépend de la masse maigre. Or, le tissu adipeux est un site actif d’aromatisation des androgènes en œstrogènes. Parallèlement, il y a une diminution de la production de testostérone dans les testicules et une diminution de la quantité de testostérone biologiquement active qui circule dans l’organisme.
La prise de certaines substances
Les drogues (amphétamines, méthadone, héroïne), les stéroïdes et de nombreux médicaments contre le cancer de la prostate, œstrogènes, anti-androgènes, corticostéroïdes, antiacides, diurétiques, anxiolytiques, antidépresseurs, neuroleptiques, antifongiques, antibiotiques peuvent être associés à l’apparition d’une gynécomastie.
A ne pas confondre : Gynécomastie et adipomastie
L’adipomastie, encore appelée pseudo-gynécomastie ou fausse gynécomastie, provoque une augmentation du volume des seins par une accumulation de graisse. L’amas de graisse s’installant sur l’ensemble du sein avec une consistance molle, insensible à la palpation.
L’adipomastie est plus fréquente que la gynécomastie glandulaire. Mais bien souvent, les deux sont associés, notamment chez l’homme âgé, en particulier obèse. On parle alors d’adipo-gynécomastie.
Comment détecter une gynécomastie ?
Le médecin cherche à s’assurer qu’il s’agit bien d’une augmentation de la glande mammaire et pas d’un amas graisseux comme c’est souvent le cas chez les personnes en surpoids.
Le patient s’allonge sur le dos, les mains derrière la nuque et le médecin palpe la région sous-aréolaire au moyen de son pouce et son index.
Cet examen physique peut être complété par des analyses sanguines pour éliminer un problème hormonal ou par une mammographie ou une échographie du sein pour confirmer l’augmentation du volume de la glande mammaire.
Selon les cas, on envisage une biopsie localisée en cas de doute sur la présence possible d’une tumeur.
Les symptômes de la gynécomastie glandulaire
Le développement de la glande mammaire est centré sur l’aréole avec une consistance ferme et faisant ressortir de petits seins.
- Un sein ou les deux seins enflés.
- Une douleur au toucher au niveau des tétons ou de la glande mammaire.
- Parfois, un écoulement de lait est observé.
Les symptômes de l’adipomastie
L’adipomastie se caractérise par une consistance molle et gélatineuse installée sur l’ensemble du sein et augmentant le volume des seins.
- Un ou les deux seins enflés.
- Pas de sensibilité au toucher.
Quels sont les traitements pour une gynécomastie ?
Si une cause est retrouvée, elle devra faire l’objet d’un traitement spécifique.
En cas de gynécomastie, on fait une réduction mammaire. On enlève la glande mammaire en faisant une incision sur le bord inférieur de l’aréole. Si besoin, on retend aussi la peau.
En cas d’adipomastie, l’élimination de la masse graisseuse se fait avec une petite liposuccion. Pour les patients qui ne souhaitent pas de chirurgie, il est possible de faire une cryolipolyse en supprimant la graisse par le froid.
