Le lifting cervico-facial est-il fait pour vous ?
Avec l’âge, on observe un vieillissement cutané général qui affecte notamment le visage et le cou. Les volumes, qui étaient alors harmonieux, se modifient et l’aspect global de la peau du visage est impacté. Pour retrouver un aspect jeune de façon durable, il existe une méthode de chirurgie esthétique : le lifting cervico-facial. En quoi consiste cette méthode ? À partir de quel âge peut-on l’envisager ? Voici ce qu’il faut connaître avant d’envisager cette intervention chirurgicale.
Qu’est-ce que le lifting cervico-facial ?
Le lifting cervico-facial est une chirurgie du visage. C’est l’une des techniques de lifting du visage et du cou. Le geste chirurgical consiste à remettre en tension les tissus cutanés et les muscles sous-jacents de façon naturelle, sans aspect figé. Focalisé sur le tiers inférieur du visage, le lifting cervico-facial traite les joues, les bajoues, l’ovale du visage et le cou.
Quels sont les signes du vieillissement cutané ?
Le vieillissement cutané se traduit généralement par l’apparition de trois phénomènes : les rides et ridules, la perte de volume et la perte de densité.
A partir d’un certain âge, la tonicité de la peau diminue. Les volumes fondent. Les tempes se creusent et des rides apparaissent. Le bas du visage subit une ptôse qui se traduit par un relâchement et un affaissement des tissus.
A quel âge peut-on envisager de faire un lifting cervico-facial ?
L’âge moyen idéal auquel envisager le lifting cervico-facial est généralement autour de 50 ans. Réalisé trop tôt, sa pertinence est discutable en raison du faible degré de relâchement cutané. Réalisé trop tard, le résultat esthétique risque d’être compromis en raison de la perte plus importante d’élasticité de la peau.
Des exceptions sont bien sûr possibles. Il convient de consulter votre chirurgien esthétique pour connaître les solutions les mieux adaptées à votre problématique.
Les précautions à prendre avant cette intervention
Avant d’envisager un lifting du visage, deux consultations auprès du chirurgien sont nécessaires. Par ailleurs, cette intervention est réalisée sous anesthésie générale. Cela signifie qu’il faut consulter un anesthésiste quelques jours avant.
Concernant les précautions d’usage, il est vivement recommandé :
- d’arrêter le tabac deux mois avant l’intervention afin de réduire les risques de complications.
- de prévoir un temps d’éviction sociale pouvant aller de 1 à 3 semaines .
- d’arrêter son traitement d’aspirine, d’anticoagulants ou d’anti-inflammatoires 15 jours avant l’intervention afin d’éviter les risques d’hémorragie.
Toutes ces consignes vous seront bien sûr détaillées par votre chirurgien lors d’une consultation préopératoire.