Profiter du télétravail, du chômage partiel ou du port de masque pour se faire un peu de chirurgie esthétique, beaucoup y pensent. Certaines cliniques esthétiques enregistrent un boom au niveau de leur clientèle depuis un an. Reportage à la clinique des Champs-Elysées pour la matinale de BFM Paris.
Elle y pense depuis un moment, mais ça y est ! Margaux, 25 ans, est venue se faire faire des injections de Botox® pour estomper ses rides du lion, ces petites rides qui apparaissent entre les sourcils lorsqu’on les fronce. Au chômage partiel, elle en profite pour sauter le pas : « Là en ce moment, je n’ai pas d’activité et c’est vrai que je passe plus de temps à regarder mes défauts. Avec le port du masque, finalement, on ne voit que les yeux, on voit plus les défauts et, du coup, j’ai voulu corriger. »
Margaux est loin d’être la seule à profiter de la période pour faire de la chirurgie esthétique. A la Clinique des Champs-Elysées, les patients s’enchaînent. Le Dr. Philippe Pélissier, chirurgien esthétique, confirme : « On a plus d’économies parce qu’il y a moins de dépenses de loisirs. On peut aussi télétravailler, donc on a moins de visibilité, on peut faire les choses en plus grande confidentialité. Enfin, on a plus de temps, on est devant le miroir et on se recentre sur ce qui est vraiment important pour nous. C’est-à-dire qu’on a le souci de : Que devient notre corps ? Comment on veut vieillir et on a aussi un souci de chirurgie et de médecine esthétique. »
Depuis un an, le chiffre d’affaires de cette clinique a augmenté de 30%. Face à cet afflux, l’établissement s’est adapté. Joy Sellem, manager, explique : « On a augmenté nos créneaux et on a augmenté également notre masse salariale. A la fin du premier confinement, on a dû embaucher au moins sept ou huit infirmières de plus en médecine esthétique pour pouvoir pallier à ce boom de croissance. »
La manageuse de cette clinique remarque également que l’âge moyen de la patientèle a augmenté. Les 25 – 35 ans, adeptes de la chirurgie esthétique à cause entre autres des réseaux sociaux, sont rejoints par les 40 – 50 ans.