Une salle médicale de la Clinique de Chirurgie Esthétique des Champs Élysées est équipée de l’appareil Coolsculpting®.
Ce rendez-vous dure environ une heure selon la partie du corps à traiter. C’est plus court pour le menton.
Cette séance d’amincissement nécessite auparavant une consultation médico-esthétique où votre médecin contrôle les bonnes indications.
C’est particulièrement important chez un « homme avec de la poitrine », pour distinguer l’adipomastie pure de la gynécomastie.
Après avoir repéré les volumes à amincir, le praticien applique d’abord un gel breveté, pour éviter toute gelure des tissus superficiels.
Il sélectionne ensuite la pièce à main Coolsculpting® idéale pour la zone d’intervention.
Ces pièces à main Coolsculpting® ont pour particularité entre autres de combiner une source cryogène intense et homogène (-11°C) avec un procédé de dépression sous vide, aspirant les tissus pour les plaquer au plus proche de la source de froid.
Le patient n’éprouve quasiment aucune sensation, car les tissus sont anesthésiés par le froid.
Seule la sensation d’aspiration, surtout pour le ventre, est parfois considérée comme désagréable.
Durant la cryolipolyse, le sujet allongé ou semi-allongé vaque à ses occupations, sans pouvoir se lever.
Les tissus cutanés ou musculaires ne risquent rien, car CoolSculpting® propose des capteurs brevetés très précis de contrôle thermique.
En cas d’anomalie, Freeze Sensors® bloque le dispositif.
Le froid négatif marqué de la cryolipolyse cristallise la vacuole lipidique des cellules, lésant leur membrane.
Cette lésion enclenche un processus irréversible d’apoptose, la mort programmée de la cellule graisseuse.
Son élimination se fait alors par drainage grâce à la phagocytose des macrophages, ce qui prend au minimum 6 semaines.
Cela explique que l’effet visible de la cryolipolyse sur les volumes exige au minimum 2 à 3 mois.
Une fois la séance de cryolipolyse achevée, votre médecin applique un soin réparateur et masse la zone pour fractionner les tas graisseux.
Ce geste est parfois un peu sensible.
Le patient peut alors rentrer chez lui pour reprendre ses activités normales.
