L'intervention de pénoplastie est effectuée sous anesthésie locale ou générale, en ambulatoire, avec une durée d’environ une à deux heures.
Il n’y a pas d’hospitalisation de nuit.
Une consultation préalable à toute phalloplastie
La loi oblige pour toute chirurgie esthétique à une consultation initiale au moins 15 jours avant.
Elle permet au chirurgien de bien appréhender les attentes du patient et les besoins sous-jacents.
Il va lui préciser les objectifs et les limites éventuelles d’une telle chirurgie, tout en s’assurant de l’absence de contre-indications.
Certains hommes s’orientent plutôt vers la pénoplastie d’épaississement, préférant un geste chirurgical moins lourd : élargir le pénis peut se faire effectivement par simple injection de graisse.
Quand un homme choisit une pénoplastie d’allongement, il associe souvent une demande complète, incluant en plus une pénoplastie d’élargissement.
Non seulement, c’est plus harmonieux en termes de résultat final, mais en plus les deux opérations se potentialisent.
En effet, l’apport des volumes pour élargir le pénis accroît le poids de la verge, favorisant son élongation au repos par simple effet de la gravité.
Un devis sur-mesure et une fiche de consentement sont remis à la fin de la consultation.
La pénoplastie d’épaississement
Pour élargir un pénis, le chirurgien utilise la méthode du lipofilling.
Il s’agit d’une injection de graisse du patient, prélevée à un autre endroit du corps, le plus souvent sur la face interne des cuisses.
Le volume nécessaire est de 40 à 70 millilitres.
Cette autogreffe graisseuse est très bien tolérée, sans risque de rejet.
Si le chirurgien privilégie les cuisses, c’est que les adipocytes s’y trouvant sont relativement stables.
Leurs volumes évoluent peu, en plus ou en moins, au fil du temps.
Cela permet de conserver au pénis une épaisseur stable, qu’on prenne du poids ou qu’on en perde.
Le prélèvement s’effectue le plus souvent à la seringue, par liposuccion douce.
La graisse est injectée dans le pénis dans la foulée, sans traitement particulier.
Le point d’injection graisseuse servant de repère est le sillon balano-préputial, localisé à la jonction du gland et de la verge.
Votre praticien pratique un geste harmonieux par une succession de petits volumes (à peu près 0,5 ml par 0,5 ml) jusqu’à la base pénienne, à son angle pubien.
Il optimise en effet le contact entre le tissu greffé graisseux et le tissu conjonctif nourricier, qui va permettre la prise du greffon.
Il est toutefois admis qu’une part du greffon ne va pas prendre et se résorber.
Pour les hommes ne souhaitant pas de chirurgie, l’alternative est la pénoplastie médicale par injections d’acide hyaluronique dans le pénis.
Ce produit de comblement remplace la graisse, avec toutefois la particularité d’être résorbable.
Cela oblige à recommencer le geste tous les 18 mois environ.
Pour allonger le pénis au repos, le chirurgien peut sectionner le ligament suspenseur.
Ce ligament fibreux relie le pubis à la verge, ce qui va libérer cette dernière, la rendant en apparence plus longue.
Cela ne changera rien à l’angle érectile du pénis. L’incision se fait en région suprapubienne transverse.
Elle est en forme de Z ou de V inversé le plus souvent, pour permettre de réaliser une plastie d’allongement cutané à peu près équivalente.