La chirurgie esthétique peut-elle donner une meilleure image de nous-même ?

Les personnes qui ont un mal-être veulent recourir à la chirurgie esthétique pour modifier leur apparence
Dernière mise à jour 05/12/2024
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19/03/2025
Je m'appelle Estelle, j'ai 32 ans et je travaille dans le domaine du champagne à Reims. Après l'allaitement de ma petite dernière, qui a été particulièrement difficile, j'ai dû souffert d’un abcès mammaire. Cette complication a nécessité une intervention chirurgicale qui a laissé mon sein déformé.
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18/03/2025
La technique Mia®, récente dans le domaine de la chirurgie mammaire, suscite de nombreuses interrogations et donne lieu à des informations parfois erronées. Dans cet article, nous allons déconstruire six idées reçues courantes à leur sujet afin de permettre aux patientes de prendre une décision éclairée, basée sur des données fiables et validées scientifiquement.
Par
Dr
Benjamin
Sarfati
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18/03/2025
Je m’appelle Sophie, j’ai 39 ans, je suis notaire et je vis à Saint-Quentin, dans l’Aisne. Depuis toujours, j’accorde une grande importance à mon image. Dans mon métier, c’est crucial : je suis constamment en contact avec des clients qui me regardent attentivement lorsque je leur parle. Pour me sentir à l’aise sous leurs regards, j'ai besoin d’avoir une apparence qui me donne confiance en moi.
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La chirurgie esthétique, une opération physique ou psychologique ? 

Dans l'émission Mon bien-être sur Direct 8,  un chirurgien de la Clinique des Champs-Elysées explique les motivations des personnes qui décident de se faire opérer.

Un recours de plus en plus fréquent

200 000 opérations en France, c’est un chiffre qui est en constante évolution depuis quelques années. 

Les gens qui ne se sentent pas très bien cherchent une issue pour avoir une meilleure image d’eux-mêmes, se valoriser et se sentir mieux aussi bien professionnellement que sentimentalement à la maison.

La chirurgie esthétique est une démarche qui se normalise. Les gens viennent de plus en plus naturellement. 

Mais En France, c’est toujours un peu tabou, il y a une sorte de culpabilité de se faire opérer.

Les gens ne veulent que ça se sache, ils ne veulent pas le dire, ils veulent que cela soit discret. 

Ils veulent un résultat mais ça ne doit pas être écrit : « J’ai fait mes seins ou j’ai fait un lifting ! » 

Le marché augmente mais pas aussi vite que dans d’autres pays où la publicité est autorisée comme en Chine, aux Etats-Unis ou en Amérique du Sud.

La chirurgie du bonheur

Quand on fait une chirurgie, c’est de l’esthétique mais il y aussi un mal-être. 

Si on parle particulièrement des seins, ils font partie de la séduction féminine depuis toujours. 

C’est une des opérations la plus répandue en France. 

En 1962, il y a eu les premières prothèses mammaires et, depuis, il y a eu des progrès constants qui ont fait connaître l'intervention auprès des femmes et les ont convaincues quant au résultat.

Imaginez-vous une femme qui n’a pas de poitrine et qui va en retrouver, c’est son rêve, elle a besoin de cette séduction pour se sentir bien dans sa peau, pour aller vers les autres, aussi bien professionnellement que familialement. 

Quand vous refaites un nez très déformé chez une jeune femme, vous verrez son caractère évoluer et se transformer.

Attention aux excès

On a vu beaucoup de femmes se faire opérer des pommettes ou des lèvres, pour donner cet exemple assez caricatural.

Tout le monde dit : « On ne comprend pas pourquoi elle a été opérée, ça l’a abîmée, pourquoi a-t-elle fait ça ? » mais elle se sent plus heureuse. 

Comment vous expliquez ça psychologiquement ?

Les gens sont contents et pas les autres qui se retournent dans la rue sur certaines personnes qui passent et qui se disent : « Qu’est-ce que c’est ce lifting poisson avec cette grosse bouche de canard ?» 

Ce sont des excès de la chirurgie esthétique.

Je n’ai pas réellement la réponse de savoir pourquoi des gens qui ont une apparence post-chirurgicale, c’est-à-dire qu’on voit qu’ils ont fait quelque chose, finalement sont contents. 

Alors là, il y a une perturbation psychologique certaine de leur image du corps et je pense que les chirurgiens sont formés pour refuser de traiter jusqu’à ce niveau et faire des grosses bouches, faire des yeux, des pommettes asiatiques chez des Européens.

Il y a des écoles en chirurgie esthétique et il y a malheureusement des écoles qui créent des excès et il y a des formations scientifiques que les chirurgiens ont et des formations artistiques qu’ils n’ont pas.

En France, si on a une jeune femme qui arrive et qui a un nez parfait mais qu’elle veut en changer, le chirurgien américain va l’opérer et le chirurgien français va lui dire : « Votre nez est très bien, vous n’en avez pas besoin, restez comme ça ! »