La peau s’organise en deux couches superposées, l’épiderme et le derme, avec dessous l’hypoderme graisseux. Plus le peeling va agir en profondeur dans les couches de la peau, plus ses résultats sont remarquables, mais plus les effets secondaires (rougeurs, œdèmes, desquamation…) sont importants.
Le peeling doux ou superficiel
Un peeling superficiel utilise des substances actives moins irritantes, principalement des acides de fruits, aussi appelés acides alpha hydroxylés (AHA). Plus naturels et donc moins agressifs que des acides chimiques, ils conviennent à tout type de peau.
Un peeling doux va préserver les peaux les plus fragiles, pour ne donner ni rougeur ni irritation. C’est un soin non invasif, facile et rapide. Plusieurs séances permettent de traiter les légères imperfections de la peau, tout en offrant un vrai coup d’éclat au visage. Le peeling superficiel est également adapté aux peaux sensibles, et aux peaux foncées.
Le peeling moyen
On utilise habituellement un acide TCA pour atteindre la couche du derme moyen. Le peeling moyen se manifeste par une desquamation nette où la peau pèle, avec souvent de petites rougeurs. Il demande une préparation avant et quelques jours d’éviction socio-professionnelle après. Il traite de manière modérée mais efficace les premiers signes du vieillissement, telles que les taches de vieillesse et les ridules.
Le peeling profond
Pour réaliser ce traitement, le médecin utilise une substance chimique à base de phénol. Spectaculaire dans ses résultats, le peeling profond l’est aussi dans ses effets secondaires (rougeurs, cloques, ou desquamation) qui imposent souvent une éviction de plusieurs semaines.