L’intervention de chirurgie du nez ne se déroule pas dans nos locaux mais dans une structure de chirurgie avec un bloc opératoire disposant de toutes les autorisations légales.
Cette rhinoplastie s’inscrit dans un parcours mûri et ancien, obligeant patient et chirurgien à tout mettre en œuvre pour ne pas subir de déception.
Une chirurgie du nez dure en 1h30 et 3h.
Les méthodes variant d’un chirurgien à l’autre, il est primordial de poser toutes les questions que vous jugez nécessaires en amont de l’opération.
Cependant, certaines étapes sont systématiquement pratiquées.
Une consultation initiale avant la rhinoplastie
La première consultation s’avère une étape fondamentale, où le chirurgien esthétique de la clinique des Champs-Elysées est à votre écoute.
Il faut se libérer pour exprimer ses envies et ses raisons intimes.
C’est à ce moment que le praticien comprend votre degré de maturation et de réflexion.
L’objectivation des défauts lui prouve que le geste chirurgical est justifié.
La double analyse clinique et artistique est alors essentielle pour déterminer ce qui est possible, et le confronter aux demandes du patient.
Votre chirurgien analyse votre nez au repos et en mouvement, en l’intégrant à vos traits.
C’est là où il vous dit si une profiloplastie serait préférable.
Il ne faut toutefois jamais oublier que toute opération conserve une part inaliénable d’aléas.
Votre chirurgien va alors vous préciser les techniques, les risques, les suites : n’hésitez pas à lui poser toutes vos questions.
Vous recevez alors un devis et vous disposez d’un délai minimal de 15 jours pour fournir votre consentement éclairé.
Une chirurgie du nez avec différente techniques
La rhinoplastie nécessite généralement une nuit d’hospitalisation.
Comment est choisie la voie d’abord qui détermine les cicatrices d’une rhinoplastie ?
Pour limiter les cicatrices terminales, les incisions sont effectuées dans chaque narine sur la muqueuse nasale.
Si le praticien doit découvrir la structure nasale, il incisera à l’extérieur du nez, au niveau de la columelle.
Le chirurgien dispose de nombreuses solutions chirurgicales, pour un résultat sur-mesure.
Selon la technique, le chirurgien détermine les meilleures incisions avec comme but des cicatrices finales quasi-invisibles.
Dès que possible, la voie d’abord est endonasale avec des incisions à l’intérieur du nez, sur la muqueuse nasale, et donc invisibles.
Si la technique ne le permet pas, l’incision se fait à l’extérieur du nez, de préférence à hauteur de la columelle entre les deux narines : la cicatrice sera alors quasiment indétectable.
C’est quoi les rhinoplasties d’augmentation ?
Dans les cas où le chirurgien doit ramener des volumes supplémentaires, on parle alors de rhinoplastie d’augmentation.
Il peut s’agir de corriger des volumes asymétriques ou trop petits, par exemple pour estomper un creux de l’arête du nez ou ensellure, ou encore pour augmenter la projection du nez et la définition de son extrémité
Il existe deux grandes possibilités pour ramener ces volumes, la greffe ou les implants.
La greffe de cartilage
Elle est la souvent utilisée, d’autant que c’est une matière malléable facile à remodeler chirurgicalement.
C’est une autogreffe, faite avec les tissus du patient, donc sans risque de rejet.
Le chirurgien remplit une enveloppe faite de fascia du muscle temporal (aponévrose fibreuse protégeant le muscle) avec du cartilage modelé et fractionné.
Il vient placer sa greffe sur l'arête, le creux ou la pointe nasale.
Les implants nasaux
Ce sont des implants en gel de silicone visqueux à mémoire de forme ou en polyéthylène poreux (Medpor®).
Pour avoir un implant qui tienne bien et ne soit pas visible, le patient doit toutefois avoir une peau épaisse.
C’est quoi les rhinoplasties de réduction ?
Dès que le chirurgien doit enlever des excès de volume, on parle alors de rhinoplastie de réduction.
C’est la traditionnelle bosse ostéo-cartilagineuse qui déforme le nez en brisant l’harmonie de l’arête : la résection est plus douce sur le cartilage que sur l’os nasal.
- Dans le premier cas, une seule plicature peut suffire grâce à l’effet ressort du cartilage.
- Dans le second cas, une ostéotomie s’impose.
En fin d’opération, des mèches sont posées pour drainer les sérosités avec un pansement rigide modelant.