L’intervention de lipoaspiration ne se déroule pas dans nos locaux mais dans une structure de chirurgie avec un bloc opératoire disposant de toutes les autorisations légales.
La consultation préalable à la lipoaspiration
La consultation de départ avec le chirurgien esthétique l’amène à bien appréhender votre problématique, votre besoin et vos désirs.
Avec l’anamnèse, et l’examen clinique et artistique de votre silhouette, votre praticien contrôle les indications de la liposuccion et l’absence d’éléments contre-indiqués.
Il vous offre ainsi une solution chirurgicale sur-mesure, pour remodeler des contours alourdis, en leur redonnant de la grâce et de la tonicité.
Les suites opératoires et les risques théoriques vous sont exposés, avant d’obtenir votre consentement. Il est garanti par un délai de 15 jours exigé par le législateur.
Le déroulé de la lipoaspiration : les grandes étapes
La liposuccion se fait le plus souvent en chirurgie ambulatoire.
Elle se fera selon les cas sous anesthésie générale courte type neuroleptanalgésie, anesthésie péridurale ou anesthésie locale.
Après avoir marqué les zones à traiter, le chirurgien réalise des micro-incisions cutanées de 2 à 3 mm, de préférence dans les plis naturels.
Le but est d’avoir des micro-cicatrices imperceptibles.
Pour fractionner la graisse et empêcher les saignements, il injecte localement un soluté de chlorure de sodium adrénaliné.
L’aspirateur chirurgical sous vide est relié à une canule mousse de 2 à 4 mm, le diamètre étant adapté aux volumes à aspirer.
Le déroulé de la lipoaspiration : les grandes étapes
La durée de l’intervention et de l’hospitalisation va dépendre de la quantité de graisse extraite.
Quelles sont les suites de la liposuccion ?
La graisse retirée génère un décollement et un vide, où ne doivent pas s’accumuler les sérosités.
C’est ce qui explique le pansement compressif, prolongé par le port permanent au moins 3 semaines de sous-vêtements contentifs.
Œdèmes et bleus s’estompent en une à deux semaines.
La sensation de douleur est normalement très faible, et facilement calmée par un antalgique de niveau I type paracétamol.
Le patient doit attendre une petite semaine pour reprendre ses activités du quotidien, et près d’un mois pour les activités nécessitant des efforts plus soutenus.