La jeunesse de la peau se caractérise par un tissu élastique et ferme, assurant la cohésion des structures anatomiques.
En effet, la peau peut facilement s’étirer et rétrécir.
Si bien que le relâchement cutané aboutit à des structures qui tombent et s’affaissent.
La peau perd sa tonicité au fil des années
La peau ou le SMAS (système musculo aponévrotique de surface enveloppant le muscle peaucier) tiennent leurs propriétés naturelles des fibres de collagène et d’élastine.
Situées dans le tissu conjonctif et synthétisées par les fibroblastes, ces fibres donnent à la peau sa fermeté et son élasticité.
Leur fabrication diminuant avec l’âge, le tissu vieillissant devient moins ferme et moins élastique.
Avec cette perte de tonicité de la peau et du muscle, la simple gravité affaisse les structures.
En se déplaçant vers le bas, les volumes alourdissent les contours, donnant les effets visibles du vieillissement, comme par exemple l’ovale du visage qui s’inverse, avec un aspect fatigué et atonique.
La peau s’étire pour raisons physiologiques
D’autres facteurs physiologiques sont aussi responsables du relâchement tissulaire
La grossesse
Elle se caractérise par exemple par des tensions mécaniques continues sur 9 mois, suivies de contractions violentes (accouchement) et d’une hypertrophie glandulaire (lactation).
L’apparition des vergetures, sorte de micro-cicatrices, prouve la tension s’exerçant sur les fibres.
Une peau ayant perdu en élasticité ne reprend pas sa position d’origine, d’où un relâchement possible du ventre ou de la poitrine.
Une surcharge pondérale
Elle entraîne les mêmes conséquences sur la peau, avec une tension créée par un tissu adipeux graisseux volumineux.
En maigrissant naturellement ou par liposuccion, les tissus adipeux fondent, mais la peau trop distendue ne peut plus se rétracter, d’où un relâchement tissulaire marqué avec excès cutané.
Sur un excédent de peau, seul le lifting chirurgical peut redonner des contours harmonieux.