Les taches brunes sur la peau sont très courantes et font naturellement partie du processus de vieillissement de la peau. Elles apparaissent sur le visage, le décolleté ou les mains principalement en raison de l’exposition prolongée au soleil. Découvrez pourquoi l’hiver est le moment propice pour réparer avec la technologie Nordlys® les dommages causés par le soleil durant l’été.
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Les injections de toxine botulique sont devenues un incontournable dans le rajeunissement du visage. En effet, rien de mieux que le Botox® pour effacer les rides d’expression ! Et vous n’avez même pas besoin d’attendre que votre visage soit marqué pour en bénéficier. Vous pouvez avoir recours au « Baby Botox » dès la vingtaine pour prévenir l’apparition de vos futures rides.
Mais qu’en est-il des femmes enceintes ? Peuvent-elles faire des injections de Botox sans risque pour l’embryon ? Découvrez les bonnes pratiques pour une grossesse sans angoisse.
Dans cet article :
Qu’est-ce que la toxine botulique ?
La toxine botulique (ou botulinique) est une neurotoxine produite par une bactérie appelée « Clostridium botulinum ». Elle agit sur le système nerveux et inhibe la libération d'acétylcholine nécessaire à la contraction des muscles.
Présente en trop grande quantité, elle provoque une affection neurologique grave : Le botulisme. Celle-ci se manifeste par une faiblesse musculaire généralisée qui peut paralyser les muscles respiratoires et entraîner la mort.
Heureusement, le botulisme est très rare de nos jours. La contamination a lieu principalement lors de la consommation d’aliments avariés (salaisons, charcuteries, conserves, etc.).
Quelles sont les caractéristiques de la toxine botulique à visée esthétique ?
La toxine botulique utilisée en médecine esthétique ne contient aucune bactérie. Elle renferme en revanche une quantité infinitésimale d'un composé chimique produit par le Clostridium botulinum. Ce processus est réalisé dans des conditions de sûreté et d'efficacité parfaitement contrôlées pour élaborer un produit injectable parfaitement toléré par l’organisme.
Le Botox® utilisé en médecine esthétique a été homologués par la Food and Drug Administration américaine (FDA) et a reçu une autorisation de mise sur le marché (AMM) par le ministère de la Santé en France.
Le Botox® agit sur les nerfs qui contrôlent le muscle sans l’endommager. Il bloque le passage des influx nerveux qui incitent les muscles du visage à se contracter, ce qui empêche l’apparition des rides d’expression. Plus les muscles faciaux sont toniques, plus la dose de Botox® à injecter est concentrée. Tout l’art du spécialiste consiste à bien mesurer la quantité pour lisser les rides sans figer les traits.
Les effets de la toxine botulique sur le visage s’estompent progressivement après quelques mois et le traitement doit être régulièrement renouvelé pour préserver les résultats.
Botox® et grossesse : sont-ils compatibles ?
Les injections de Botox® sont proscrites pendant la grossesse. Cette interdiction découle du principe général de précaution. Il n’existe à ce jour aucune étude clinique qui démontre que la toxine botulique traverse le placenta de la mère et puisse avoir un éventuel effet malformatif ou toxique sur le fœtus. Cependant, les connaissances scientifiques sont trop limitées pour que l’on prenne le moindre risque.
Si vous avez planifié votre grossesse, il est conseillé d’attendre un mois après votre dernière injection avant d'arrêter votre contraception. Toutefois, si vous ignoriez que vous étiez enceinte au moment de votre injection, vous n’avez aucune raison de vous inquiéter parce que les doses de Botox® sont peu concentrées et l’action du produit est locale. Toutes les femmes qui se sont retrouvées dans ce cas ont mené leur grossesse à terme sans souci. Informez-en tout simplement votre gynécologue.
Contre-indications : Botox® et allaitement
Sur la même raison que la grossesse, les injections de Botox® sont contre-indiquées lors de l’allaitement de votre enfant. Même s’il est très peu probable que la toxine botulique passe dans le lait, votre médecin privilégiera la prudence.
Si vous avez choisi d’allaiter, vous devrez donc attendre le sevrage du bébé pour pouvoir recommencer vos injections.