La chirurgie esthétique pour garder son emploi

Les plus de 45 ans recourent à la chirurgie esthétique pour rester performants sur le marché du travail
Dernière mise à jour 27/02/2025
à la une
19/03/2025
Je m'appelle Estelle, j'ai 32 ans et je travaille dans le domaine du champagne à Reims. Après l'allaitement de ma petite dernière, qui a été particulièrement difficile, j'ai dû souffert d’un abcès mammaire. Cette complication a nécessité une intervention chirurgicale qui a laissé mon sein déformé.
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18/03/2025
La technique Mia®, récente dans le domaine de la chirurgie mammaire, suscite de nombreuses interrogations et donne lieu à des informations parfois erronées. Dans cet article, nous allons déconstruire six idées reçues courantes à leur sujet afin de permettre aux patientes de prendre une décision éclairée, basée sur des données fiables et validées scientifiquement.
Par
Dr
Benjamin
Sarfati
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18/03/2025
Je m’appelle Sophie, j’ai 39 ans, je suis notaire et je vis à Saint-Quentin, dans l’Aisne. Depuis toujours, j’accorde une grande importance à mon image. Dans mon métier, c’est crucial : je suis constamment en contact avec des clients qui me regardent attentivement lorsque je leur parle. Pour me sentir à l’aise sous leurs regards, j'ai besoin d’avoir une apparence qui me donne confiance en moi.
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Par peur de perdre leur emploi ou pour être plus performants, de plus en plus de Français recourent à la chirurgie esthétique

Stéphane Béchaux, journaliste à l’Express, a fait une enquête sur cette nouvelle demande remarquée depuis quelques années par les chirurgiens dans leurs cabinets.

Dans cet article :
La beauté est un atout au travail
Les plus de 45 ans sont les plus concernés

La beauté est un atout au travail

« Avant, les gens consultaient uniquement pour doper leur séduction, ou pour tenter d'apaiser des complexes personnels. 

Aujourd'hui, beaucoup s'inquiètent aussi pour leur travail. Avec l'âge, ils craignent de ne plus renvoyer une image de performance, de dynamisme. 

Ils viennent chez nous pour retrouver confiance en eux et rester compétitifs », observe Laurence Benouaiche, chirurgienne à Paris.

Des tendances lourdes laissent à penser que le recours à la chirurgie esthétique pour motif professionnel pourrait se banaliser. 

Parmi lesquelles l'allongement de la vie active, l'individualisation des parcours, le développement du marketing de soi sans oublier le culte du jeunisme.

Cette obsession de l’apparence concerne principalement les professions en représentation ou en relation avec la clientèle et concerne par exemple des cadres qui dirigent des équipes, des gérants de boutique, des commerciaux, des agents immobiliers, des profs de yoga, etc.

Les enquêtes, testings, sondages vont tous dans le même sens.

  • Il y a des discriminations à l’embauche souvent liées à l’âge et à l’obésité.
  • Quand on est beau, on fait généralement une meilleure carrière, on est mieux payé que quand on a un physique quelconque voire quand on est carrément laid.
  • C'est moins la date de naissance inscrite sur un CV qui compte que l'âge que semble avoir le candidat sur la photo.

Les plus de 45 ans sont les plus concernés

La compétition professionnelle devient de plus en plus féroce entre les générations. 

« Autrefois, les jeunes qui entraient dans la vie active s'habillaient comme des vieux, pour avoir l'air crédibles, sérieux. 

Aujourd'hui, c'est l'inverse. Les plus de quarante ans essaient de ressembler à de jeunes adultes », souligne la sociologue Barbara Carnevali.

Chez les femmes, « la dimension professionnelle est très imbriquée avec le personnel. 

Elles savent qu'être belles, s'entretenir, avoir bonne mine sont de vrais atouts dans le monde du travail », explique Richard Abs chirurgien à Marseille.

Chez les hommes, la volonté de se préoccuper de son apparence augmente avec le niveau de responsabilité. 

« Beaucoup de cadres supérieurs et de dirigeants de société font très attention à eux, ils veulent que leur visage renvoie l'image de la vigueur, de la puissance, pas celle d'un has been à l'air fatigué », témoigne la chirurgienne-dentiste Isabelle- Sabine Schwartz.