L’impact social de la chirurgie esthétique du visage chez les hommes

Dernière mise à jour 22/04/2022
à la une
01/07/2024
Une enquête IMCAS (Aesthetic Surgery & Cosmetic Dermatology) réalisée en début d’année révèle un résultat surprenant : Si les 35-50 ans restent les plus gros consommateurs de chirurgie esthétique et de médecine esthétique, il y a désormais en deuxième position les 18-34 ans qui passent pour la première fois devant les 50-60 ans. Il s'agit là d'une grande première ! Philippe Liotard, anthropologue, spécialiste de la transformation des corps et enseignant à l’université Claude Bernard Lyon 1...
lien
27/06/2024
question-MIA-instagram
Nous avons récemment parlé sur notre compte Instagram de Mia ® , une nouvelle solution pour les femmes qui souhaitent faire une augmentation mammaire , mais avec un résultat naturel et discret. Plutôt que de répondre de manière individuelle, nous avons décidé de vous partager les questions posées (ainsi que leurs réponses bien sûr !) NB: pour préserver l'anonymat des utilisateurs Instagram qui nous ont posé des questions, nous avons volontairement changé les username et les photos de profils...
Lecture
3
mn
lien
26/06/2024
Le tourisme médical est un phénomène en augmentation. « Il y a 10 ans, il n’y avait encore que cinq ou six destinations proposant des soins aux étrangers, indique Jonathan Edelheit, qui dirige la Medical Tourism Association, une association américaine qui œuvre pour la qualité et la transparence en matière de soins dans le tourisme médical. Aujourd’hui, il y en a plus de 100. »
lien
Vous aimerez aussi
01/07/2024
Une enquête IMCAS (Aesthetic Surgery & Cosmetic Dermatology) réalisée en début d’année révèle un résultat surprenant : Si les 35-50 ans restent les plus gros consommateurs de chirurgie esthétique et de médecine esthétique, il y a désormais en deuxième position les 18-34 ans qui passent pour la première fois devant les 50-60 ans. Il s'agit là d'une grande première ! Philippe Liotard, anthropologue, spécialiste de la transformation des corps et enseignant à l’université Claude Bernard Lyon 1...
lien
27/06/2024
question-MIA-instagram
Nous avons récemment parlé sur notre compte Instagram de Mia ® , une nouvelle solution pour les femmes qui souhaitent faire une augmentation mammaire , mais avec un résultat naturel et discret. Plutôt que de répondre de manière individuelle, nous avons décidé de vous partager les questions posées (ainsi que leurs réponses bien sûr !) NB: pour préserver l'anonymat des utilisateurs Instagram qui nous ont posé des questions, nous avons volontairement changé les username et les photos de profils...
Lecture
3
mn
lien
26/06/2024
Le tourisme médical est un phénomène en augmentation. « Il y a 10 ans, il n’y avait encore que cinq ou six destinations proposant des soins aux étrangers, indique Jonathan Edelheit, qui dirige la Medical Tourism Association, une association américaine qui œuvre pour la qualité et la transparence en matière de soins dans le tourisme médical. Aujourd’hui, il y en a plus de 100. »
lien

Les hommes sont toujours de plus en plus nombreux à se laisser tenter par la chirurgie esthétique et ils représentent aujourd’hui entre 15 et 20% des patients.

Le Dr. Michael J. Reilly et le Dr. Steven P. Davison du centre médical de l'université de Georgetown aux Etats-Unis ont voulu savoir comment un homme qui faisait une chirurgie esthétique du visage (blépharoplastie, rhinoplastie, lifting, génioplastie) était perçu par les autres après une intervention.

Pour cela, plus de 150 personnes ont regardé les photos pré- et post-opératoire de 24 patients opérés du visage et elles ont jugé sur une échelle de valeurs plusieurs traits de personnalité.

Les résultats publiés dans la revue médicale JAMA Facial Plastic Surgery ont montré que, quelle que soit l’intervention réalisée, il y avait une modification de la perception des qualités associées à la personne opérée.

  • Attractivité : + 29 %.
  • Sympathie : + 41 %.
  • Sociabilité : + 25 %.
  • Fiabilité : + 27 %.

Le Dr. Reilly indique : « Il est vraiment intéressant de noter que les différentes zones anatomiques du visage contribuent à divers degrés à la perception globale de la personnalité. »

Certaines qualités spécifiques ont ainsi été mises en avant par les personnes interrogées en fonction de la zone du visage modifiée :

  • La chirurgie des paupières supérieures est liée à une sympathie et à une confiance accrues.
  • La chirurgie des paupières inférieures fait paraître les hommes moins susceptibles de prendre des risques.
  • La rhinoplastie améliore l’attractivité.
  • Le lifting du visage rend l’homme plus sympathique et plus digne de confiance.
  • Le lifting des sourcils fait paraître l’homme plus extraverti et plus enclin à prendre des risques.
  • Le lifting du cou renvoie l’image d’un caractère extraverti et augmente la virilité.
  • L'augmentation du menton est la seule intervention qui n'a entraîné aucun changement statistiquement significatif dans la perception des traits.

Le Dr. Michael J. Reilly constate : « Les hommes qui subissent une chirurgie esthétique du visage peuvent donc expérimenter non seulement une perception améliorée de l'attractivité, mais également d'autres changements positifs dans la perception qu'a la société de leur personnalité. »

De fait, quand une personne est considérée comme attrayante, elle a plus de chances d'être aussi perçue comme plus sympathique, plus digne de confiance et avec de meilleures compétences sociales.

Le professeur Reilly explique : « Cicéron a décrit le visage comme le miroir de l'âme, ce qui signifie que l'apparence physique d'une personne est la caractéristique personnelle la plus évidente et la plus accessible aux autres dans les interactions sociales. »

Il poursuit : « Les changements apportés au visage de ces personnes modifient probablement la pierre angulaire des expressions émotionnelles ».

Ce constat n’est en soi pas étonnant car on sait que la tendance à juger de l’apparence faciale est probablement enracinée dans l’évolution puisque l’évaluation d’une personne basée sur le ressenti est liée à la survie. Mais c’est la première fois que ce phénomène est mesuré après le recours à la chirurgie esthétique.