Découvrez Allurion : Un programme pour perdre du poids
Le 4 mars est traditionnellement la « Journée Mondiale de l’obésité ». Cet événement d’ampleur est l’occasion de sensibiliser le grand public sur les dangers de cette maladie chronique qui touche 8 millions de Français, de faire bouger les lignes contre les préjugés dont sont victimes les personnes obèses mais aussi de présenter les initiatives positives et novatrices pour maigrir comme le « Programme Allurion ».
Le programme Allurion
Si la chirurgie bariatrique est bien connue dans le domaine médical pour traiter l’obésité, une nouvelle méthode très efficace a de plus en plus de succès : Allurion, un ballon qui se gonfle dans l’estomac. Il se dissout ensuite naturellement et permet de perdre du poids durablement. Découvrez le reportage du 12 :45 sur M6 sur cette innovation.
Délia, une jeune maman de 24 ans, a tout essayé pour perdre le poids pris avec ses deux grossesses rapprochées mais sans succès. Cela fait trois ans qu’elle lutte à coup de régimes contre ses kilos en trop mais sans aucun succès.
Il y a un an, elle a atteint les 100 kilos. C’est un déclic pour Délia. Aujourd’hui, elle vient essayer une nouvelle technique révolutionnaire et non invasive, un ballon dégradable déposé dans l’estomac pendant 4 mois pour diminuer la sensation de faim.
Concrètement, la patiente ingère une capsule équipée d’un cathéter. Dans son estomac, le ballon est rempli d’eau et gonfle. Son bon positionnement est contrôlé via radio. Pendant 16 semaines, il va permettre à la patiente de contrôler les quantités de nourriture ingérées avant de se désintégrer et d’être évacué naturellement.
Corinne s’est fait poser un ballon il y a déjà deux mois. Elle a perdu 7 kilos et 10 centimètres de tour de taille. Elle explique : « Le ballon, je le sens parce que je suis très vite repue. Que du bénéfice ! »
Mais le ballon Allurion n’est pas magique. Corinne fait régulièrement du sport et de la gym. Elle est entourée d’un hypnothérapeute et d’un diététicien pour réapprendre à bien manger. Elle est très optimiste sur ses chances de succès : « Je sens que ça va durer sur le long terme. C’est comme une rééducation. Ce n’est pas un régime. »